Enfin sorti! Presque…Eric Briffard–Le Cinq

J’ai reçu un coup de fil ce matin de l’éditeur d’ “Eric Briffard –  Le Cinq” le livre sur le chef Eric Briffard, la cuisine et le restaurant “Le Cinq”, de l’hôtel George V (Paris VIIIème) qui me dit que le livre devrait sortir pour le Salon du livre de Paris, qui a lieu du 16 au 19 mars 2012. Attention, ce n’est pas encore garanti, mais en tout cas, il devrait être là pour la fin du salon, puisque les Editions Glénat organisent un diner annuel pour fêter la clôture du Salon, le Diner des Chefs, diner composé par plusieurs chefs publiés chez Glénat. Comme on dit de nos jours, “ça la fout mal” si le chef est là mais pas son livre !

 

ERIC BRIFFARD LE CINQ COUV

 

Cool ! Car – ceux qui l’ont cherché sur Amazon et Co. l’auront remarqué –  le livre devait sortir en novembre 2011 et pour des raisons techniques, la sortie a été repoussée jusqu’à une date ultérieure. J’ai regardé sur Amazon et il n’y a toujours pas de date. Mais puisque j’ai l’info directement de l’éditeur…ou est ce que c’est considéré comme du insider trading? Quand même pas, ce n’est qu’un livre après tout…

 

Je ne l’ai pas encore vu – personne, en fait, puisqu’il n’est pas encore sorti de chez l’imprimeur, mais cela devrait être un très beau livre énorme qui pèse trois tonnes (faudrait qu’un psy nous fasse une analyse un jour sur les chefs et les gros livres, ça doit être lié à l’enfance etc.). En tout cas, Glénat y a mis les moyens, car j’ai rarement vu autant de ce qu’on appelle “options de fabrication” dans un livre de chef, c’est à dire les tranches métalliques (la dorure genre “bible” sur le côté des pages, il parait que c’est encore fait à la main avec de la poudre soufflée dessus, mais suis sure que c’est pas vrai), deux types de papier et pas des moindres (j’ai appris récemment les différentes qualités de papier, c’est fou la variété qu’il peut y avoir, et les prix en conséquence), la cinquième couleur etc etc. (toujours pas bien compris cette histoire de cinquième couleur, tout ce que je sais, c’est que ça fait hurler les éditeurs à cause du coût supplémentaire gigantesque).

 

En ce qui concerne les auteurs, c’est à dire le chef, Eric Briffard, qui s’y est investi comme pour son premier bébé ou pire, et Richard Haughton le photographe, cela a représenté plus de deux ans de travail. Pour ma part, je me suis contentée de déguster avec beaucoup de plaisir les plats que le chef me faisait goûter pour les décrire dans le livre (mais pas tous, j’en ai profité au passage!) et d’écrire quelques lignes, histoire de justifier d’avoir mon nom sur la couv.

 

Nous étions partis sur 80 recettes et avons fini avec 120 environ, au grand désespoir d’Isabelle Fortis, notre chère directrice éditoriale, qui s’est vraiment démenée pour clore ce projet qui aurait pu continuer ad vita aeternam si elle nous avait laissé faire joujou. C’est comme ça les livres…sans une maitresse d’école qui nous menace d’une fessée virtuelle, nous sommes de grands gamins rebelles et incontrôlables. Et nous adorons l’école buissonnière. Il a fallu qu’elle me menace de représailles terrifiantes que je ne peux décrire ici, pour que je termine les textes. Je crois d’ailleurs que je les ai enfin rédigés sur une plage en Thaïlande pendant les vacances…c’est pour vous dire qu’elle m’avait vraiment foutue la trouille.

 

J’oubliais. On les oublie toujours les pauvres…la graphiste qui a conçu le livre est Ximena Riveros, elle est Chilienne (non non, sérieux, c’est pas une blague). C’est elle notamment qui a trouvé cette très belle couverture qui est encore plus belle en vrai, car elle est … comment dire…feutrée, en quelque sorte. Ils appellent ça “silk touch” je crois, c’est une sorte de papier soyeux et velouté. Il ne faut pas croire (comme moi autrefois) que les graphistes ne font rien, au contraire, avant d’arriver à cette couverture, elle nous en a soumis au moins une dizaine. Que nous avons rejeté…c’est méchant mais jouissif !

 

Ah oui. Le livre sort en anglais et en français. Si vous voyez des différences dans le texte anglais et français, ce n’est pas la faute du traducteur mais la mienne. J’ai “traduit” mes propres textes en anglais et me suis permise de prendre pas mal de liberté. Par endroits, les deux versions sont totalement différentes. Si si, j’ai le droit, puisque je suis auteur. Faut quand même quelques avantages non?

 

Eric Briffard – Le Cinq

Editions Glénat 79,00€