Trois énormes cartons qui pèsent une tonne chacun. Ou, plus exactement 10 x 3.648 kg. C’est le poids du livre que nous attendions avec impatience, “Eric Briffard – Le Cinq”.
Je l’ai déjà dit, mais les Editions Glénat ont fait un superbe travail sur la fabrication de ce livre. Ça a dû coûter un bras…mais il est très beau.
Marquage au fer doré sur jaquette en papier “soft touch”, couverture idem. La graphiste, Ximena Riveros, très douée dans l’élégance alliée à la modernité, comme on dit. C’est classique sans faire vieux. Photo sur la couverture du plat de Floralie en “descendu” (je crois que c’est le terme), c’est à dire en différents tons de gris si je simplifie.
Première et courte partie du livre en papier de création de très bonne qualité, photos en noir et blanc de l’hôtel et du restaurant. Ça met une ambiance feutrée et évite le côté brochure. Il paraît que ce papier est l’un des plus coûteux du marché; je veux bien le croire.
Comme l’hôtel George V fait partie du groupe hôtelier Four Seasons, le découpage en saisons, bien que banal, était évident. Quatre gros chapitres donc, dans l’ordre. On ne va pas chercher midi à quatorze heures.
Et à chaque début de chapitre, un texte qui marque la saison, du chef et de moi-même, face à la Floralie de la saison sur assiette. Sur l’ouverture c’est décoratif. Là, ça se mange.
Plus de cent recettes, je crois. Au bout d’un moment, j’ai arrêté de compter. Le chef a vidé son sac, c’est le cas de le dire.
Portraits du chef et de la brigade, dont celui-ci, pour lequel ils ont littéralement risqué leur vie, à grimper sur le toit de l’hôtel. Non, ce n’est pas une terrasse avec vue panoramique, c’est vraiment le toit. Et ce n’est pas fait pour…mais il fallait le faire. Ben oui quoi, la tour Eiffel, quand même…!
Eric Briffard – le Cinq
Photographies Richard Haughton
Éditions Glénat
79€ en français
(disponible en anglais aussi mais je crois à l’hôtel seulement)